« Une
bouffée d’oxygène pour la démocratie »
La
situation précaire du journal La Marseillaise ne peut me laisser
insensible.
Dans
un contexte où la presse est en difficulté, la survie de la presse d’opinion
est un défi de chaque jour.
Pour
la Marseillaise comme pour l’Humanité, ce défi est singulier puisque ces
journaux vont à contre-courant des intérêts de l’oligarchie dominante dans
notre pays. A sa façon,
La Marseillaise lève le voile sur des informations et
des analyses qui n’existent nulle part ailleurs.
Dans
un contexte de stigmatisation de l’action syndicale, La Marseillaise fait écho
aux luttes et ce faisant elle contribue à leur donner plus d’impact.
La
disparition du journal La Marseillaise constituerait un affaiblissement pour le
mouvement populaire et pour toutes les forces qui veulent changer la société.
A
l’heure de la surinformation rapide et de l’uniformisation culturelle et
médiatique, nous avons besoin de la presse écrite, d’une presse d’opinion comme
l’est La Marseillaise.
Pour
toutes ces raisons, l’urgence est à la mobilisation pour sauver et pérenniser
le journal La Marseillaise, au nom de la liberté d’expression, de la liberté de
savoir, du pluralisme, de la démocratie.
La
proposition de loi déposée en 2013 par les député-e-s communistes « visant
au redressement du secteur de la presse et de la distribution au service du
pluralisme » doit être au centre du combat de celles et ceux qui refusent
d’être soumis à la domination de la pensée dominante.
Didier Le Reste
Responsable national
front de lutte PCF
Elu PCF de Paris